Association culturelle à Nant depuis le 5 Janvier 2022.
L'objet de l'association se traduit par la projection de films anciens en 16 mm. L'association va proposer ses prestations dans les villages afin d'aller à la rencontre d'un public varié, proposition de rencontres avec un jeune public type scolaire et un public âgé type ephad afin de partager l'histoire et la technique cinématographique, performances en lien avec le cinéma programmées lors d'un festival, organisation d'un festival nommé un film, un jardin; conférences sur le thème du cinéma lors du festival ou de rencontres ponctuelles.
La première pour Rétro movies à Nant le jeudi 15 Juillet à 21 heures.
Pour une première, l’équipe de Rétro movies est heureuse ! Plus d’une trentaine de personnes s’est retrouvée dans le jardin privé de M. et Mme Louyriac jeudi 15 juillet à 21 heures.
Le film
Un million clé en main, de 1948 en noir et blanc, réalisé par Henri C. Potter, avec Cary Grant et Myrna Loy, projeté sur grand écran dès 21 h 30, a été accueilli avec un franc succès. Le son était parfait, l’image de la plus haute qualité (pour un vieux 16 mm, c’est rare !) et le scénario excellemment drôle !
Trailer exemple des films projetés par l'association Rétro movies à Nant
Bande-annonce du vieux film en 16 mm dont on peut être profité nos ancêtres est surement une curiosité à découvrir. Ils en ont beaucoup en réserve à faire voir.
Contact pour tout renseignement ou réservation : 06 87 05 29 55 ou ol.salfati@gmail.com
Palme d’or pour Retro Movies à Nant
CINEMA A NANT
Voilà…C’est fini pour cette année… Retro Movies remballe ses bobines, son projecteur, son grand écran mais garde un souvenir mémorable de ce premier festival de projections de films en 16mm.
Du jamais vu ici à Nant et dans les contrées avoisinantes ! Tant sur le nombre de cinéphiles (614 au total !) venus se gaver d’images et de dialogues rappelant le bon vieux temps du cinéma sur « pelloche » que sur les vagues d’émotion qui se sont emparées de l’équipe…
Des rires, de la bonne humeur, du professionnalisme, de la complicité et aussi de l’angoisse quand « Monsieur » le dérouleur se met en panne et décide donc que Monsieur Olivier va rembobiner manuellement, au fur et à mesure que le film défile ! Imaginez un film d’une heure trente dont la pellicule se liquéfie généreusement au pied du projectionniste ! Ça en fait des mètres et des mètres de pellicule à terre, emmêlant les scènes les unes avec les autres dessinant un monstrueux enchevêtrement d’images. Mais rien n’arrête cette super-équipe, plus que motivée à faire partager leur passion cinématographique. Même le micro qui s’est fait remarquer avec ses baisses de tension (voire ses microcoupures !) n’a coupé la parole de personne.
Du 4 au 14 cela n’aura été que du bonheur partagé. Tous les deux jours, un film différent et un public de plus en plus nombreux. Le bouche à oreille a on ne peut mieux fonctionné !
De Jean-Paul Belmondo dans un tout premier rôle, inconnu du public pour des raisons politiques de l’époque, à Buster Keaton, beau et muet dans un rôle de « mécano », mêlant amour et situations burlesques, en passant par des stars de l’écran comme Cary Grant, Luigi Zampa, Fernandel, Louis de Funès, Robert Dhéry et beaucoup d’autres acteurs qui, eux, n’en étaient qu’à leurs débuts et qui seront plus que reconnus dans le monde du cinéma comme Pierre Tchernia, Roger Pierre et Jean-Marc Thibault, Colette Brosset, Eliane D’Almeida, Michel Serrault…Un vrai régal tant pour les grands que pour les petits.
Ce fut donc un festival empli de pépites avec, il faut bien l’avouer, un final en apothéose : le Ciné-concert dans le parc du Cloître !
Ce soir de clôture, le 14, la magie s’opère et envahit l’espace. La fée magicienne c’est Pauline Montels ! Une fée tombée du ciel montpelliérain avec son piano. Son sourire et sa grâce égalent sa virtuosité ! Car oui, c’est une virtuose ! Pour ce film « Le mécano de la général », film muet donc, elle a composé elle-même une partition collant avec chaque scène : du dramatique, du burlesque, de la mélodie doucement susurrée, des « onomatopées » de touches noires ou blanches selon la situation (trop comiques), un tout parfaitement synchronisé qui a fait voyager le public dans un autre univers ! On ne savait plus que le film était muet : Pauline a posé un dialogue musical sur ce chef-d’œuvre de Buster Keaton. Durant une heure quinze, l’artiste n’a cessé de jouer SON chef-d’œuvre, jetant un œil sur l’écran et sur sa partition simultanément. Une performance des plus grandiose chaleureusement applaudie par un public embarqué (160 personnes !) qui, poussé par un bonheur partagé, ressenti, s’en est levé de sa chaise.
Palme d’or 2022 pour Olivier Salfati et Christiane Millan : « Nous sommes déjà prêts à organiser le festival 2023 ! »